Vélo à Saint-Malo

S’il est un des petits plaisirs que nous souhaitons partager avec vous, ici, dans ce blog, c’est bien celui de la découverte à vélo d’un nouvel endroit, une nouvelle contrée, une ville, une région, un territoire.

À Saint-Malo, on a loué des vélos bleus, qui nous ont permis de parcourir les alentours côtiers et champêtres, sauvages et familiers, urbains et campagnards, maritimes et fluviaux.

Si les loueurs de vélos ne courent pas les rues malouines et ne sont pas particulièrement visibles dans la ville, ils existent néanmoins bel et bien, mais en dehors du centre historique. On trouve leur adresse et coordonnées plus facilement sur internet.

De la pointe du Grouin à Dinard

Une fois équipés de deux vélos confortables, nous sommes partis à la découverte des pistes cyclables d’abord, puis les petites routes départementales aux abords de Saint-Malo.

Notre première sortie nous a conduits jusqu’à la pointe du Grouin, puis à Cancale.

Le trajet est sportif : ça monte, ça descend, ça remonte, avant de laisser à nouveau la pente nous soulager. Le vent nous enlace et, tantôt nous donne un coup de pouce, tantôt nous défie, tantôt se place de côté pour nous observer ou nous souffler quelques mots (de breton ?) à l’oreille.

Pour notre deuxième sortie, nous avons mis le cap à l’Ouest, direction Dinard, par le circuit des Moulins de la Rance que nous avons traversée au niveau de Port Saint-Jean. Changement de décor, on quitte l’ambiance portuaire de Saint-Malo, le cadre sauvage et sablé de la côte, pour parcourir la campagne bretonne et y croiser veaux, vaches, chevaux et moutons. L’arrivée à Dinard nous replonge dans une ambiance de station balnéaire, qui donne l’impression de s’être figée dans le temps, au début du siècle dernier.

De ces deux escapades, on retiendra et on a aimé

  • la sensation de liberté,
  • les cheveux au vent ou collés sur nos visages salés en raison de l’effort,
  • le balisage qui nous a guidés tout le long de notre périple sans se poser trop de questions,
  • le peu de voitures croisées durant les deux escapades,
  • les 3 plateaux du dérailleur et leurs 7 vitesses, surtout le petit pour venir à bout des côtes et du vent,
  • la variété des paysages : mer, champs, les abords de la Rance,
  • la vue sur le Mont-Michel, véritable temple entouré d’une brume mystérieuse et trônant majestueusement sur la mer [Sortie 1],
  • le retour de Dinard à St Malo par le bateau (navette) pour voir la ville depuis la mer et, accessoirement, reposer les guibolles [Sortie 2],
  • la galette complète au « Galuchon » à Saint-Suliac, village classé parmi les plus beaux de France [Sortie 2],
  • l’énorme et délicieux plateau de fruits de mer le soir au « Café de l’Ouest » à Saint-Malo pour faire oublier les fesses endolories [Sortie 2].